NOTRE HISTOIRE

Le Prévost, un acteur peu connu des débuts de la SSVP un acteur peu connu
NOTRE HISTOIRE Genèse de la SSVP Le Prévost, un acteur peu connu des débuts de la SSVPLe Prévost est surtout attaché à la création des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul, destinés à compléter l’œuvre de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Mais il en fut aussi un...

Frédéric Ozanam, un saint, naturellement
Frédéric Ozanam a été béatifié par le pape saint Jean-Paul II lors
des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris le 22 août 1997.
Le procès en vue de sa canonisation est en cours.

La SSVP, un réseau international de charité depuis ses débuts
« Je voudrais enlacer [enserrer] le monde entier dans un réseau de charité. »
Cette phrase, attribuée à Frédéric Ozanam, illustre bien son idée de ne pas limiter l’action de charité à la première conférence parisienne mais bien de la rendre universelle, à l’image du message du Christ. Avec un développement immédiat et rapide. Retour sur cette expansion.

Sœur Rosalie au cœur de la première Conférence de Charité
Sœur Rosalie Rendu joue un rôle essentiel aux débuts de la première Conférence de Charité, équipe de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, dans les années 1830. Alors qu’aucun des confrères ne connaît beaucoup les pauvres, Emmanuel Bailly propose d’aller la rencontrer, car son œuvre est connue de tous dans le quartier Mouffetard, le plus pauvre de Paris, et même bien au-delà.

Dunot de Saint-Maclou, docteur de la Grotte de Lourdes
À la fin du XIXe siècle, un Vincentien, Georges-Fernand Dunot de Saint-Maclou (1828-1891), médecin, joua un rôle important à Lourdes, en créant le Bureau des Constatations Médicales et en participant à la fondation de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes avec d’autres confrères.

Une foi ardente à l’épreuve d’une société déchristianisée
Après les persécutions de la révolution et la clandestinité, l’Église que connaît Frédéric Ozanam dans sa jeunesse, même si elle est sortie de l’ombre, ne rayonne plus. Beaucoup ont abandonné la pratique religieuse. C’est dans l’Évangile que Frédéric va puiser les ressources de la foi qui le pousse à agir.

Le face-à-face avec Dante
Toute sa vie, Frédéric Ozanam s’est couvert du manteau de Dante, poète, écrivain, penseur et homme politique florentin des 12e et 13e siècles.
La fin de sa vie fut une ascension vers Dieu, comme dans l’œuvre de Dante.

Une pensée sociale en avance sur son temps
En 1836, au début de la « Monarchie de Juillet », monarchie bourgeoise, dont Louis-Philippe est roi, les partisans de la Monarchie et les partisans de la République s’opposent. Frédéric Ozanam considère que c’est un faux débat : « je voudrais l’anéantissement de l’esprit politique au profit de l’esprit social. »

Une vie orientée vers l’éternité
« Mon Dieu, Mon Dieu, laissez-le moi encore un peu… » Qu’il est émouvant
ce refrain de la chanson d’Édith Piaf ! Car c’est ce qu’a peut-être éprouvé Frédéric lorsqu’il se voyait frappé de mort, jeune, aimant la vie, tout comblé de ce qui attache à la terre et malgré le déchirement de son âme, malgré l’épuisement de ses forces…

Douze ans de mariage avec Amélie Soulacroix
Amélie épouse Frédéric le 23 juin 1841 après sept mois de fiançailles. Au cours de ses douze années de vie commune, le couple va connaître bien des épreuves.